Merci de ne pas confondre la discipline du jupon ou pinaforing et les pratiques des adultes adeptes de la féminisation. Cet article n’a pas de connotation sexuelle.

Pour cet article, il faut resituer le contexte.

• Nous allons dire de 1800 à 1930, je reviendrai plus tard sur les années avant 1800.

• A cette époque, la médecine n’était pas celle d’aujourd’hui et de nombreuses femmes mourraient en couche.

• L’abandon d’enfant reste, sous l’Ancien Régime comme après la Révolution française, extrêmement fréquent. Aucune loi, au 18e siècle, ne protège l’enfance. Le 27 juin 1793, sous la Convention, une loi fonde enfin en France la protection de l’enfance qui deviendra l’assistance publique.

• A cette époque, les familles étaient plus solidaires, il n’était pas rare qu’une soeur ou une tante récupère les enfants de parents décédés.

• La fessée, les gifles et « raclées » pour les enfants étaient monnaie courante et absolument pas interdites par la loi et autres punitions.

VOILA DONC POUR LE CONTEXTE

Les soeurs ou tantes ayant pris en charge les enfants de parents décédés n’hésitaient pas à punir les filles et les garçons de la manière forte. Les garçons étant plus résistants (dans les deux sens du terme) il arrivait que dans certaines familles, les soeurs ou tantes usent de la discipline du jupon.

La fessée fatigue et fait mal à la main, à l’époque elles étaient données avec des brassées de bois fins ou des baguettes de noisetier quand ce n’était pas avec des orties.

La discipline du jupon était bien moins fatigante. Elle consistait à habiller les garçons avec des vêtements de fille comme une forme d'humiliation et de punition.

Il y a des preuves que la «punition du jupon» a parfois été utilisée comme une forme de la discipline, avec des histoires crédibles remontant au moins aux temps victoriens. Cette punition était appliquée parfois devant les cousines, sœurs ou, dans certains cas, des filles de leur âge qu'ils avaient offensées par leur comportement.

NE VOUS TROMPEZ PAS, ce n’était pas du grand Art ni de la sissification ! Parfois il étaient nus sous un simple tablier de cuisine ou sous une simple robe. Le but était de les humilier pour les dissuader de recommencer leurs bêtises. Le gamin féminisé était donc humilié et la tête de turc du moment.

Avant 1800 (date très approximative)

Sous le jupon des filles, des femmes et le « pantalon » des hommes, les caleçons et culottes étaient rares, y compris dans les garde-robes aristocratiques. Aucune prescription médicale ni morale n’en obligeait le port, bien au contraire certains voyaient là une démonstration d’impudeur et de fantaisie. La culotte et le caleçon étaient donc réservés aux nécessités de la chasse et la guerre pour les cavaliers.

L’absence de vêtements propres aux parties intimes masculines et féminines témoignaient d’une conception spécifique du corps, soit d’une séparation entre surface et profondeur, extériorité parée et intimité dissimulée.

Les culottes de l’époque ressemblaient à de véritables pantalons courts ou à des collants qui n’étaient PAS féminins du tout. Leur but était de protéger du froid. Ils étaient en visuel, à mi-chemin entre les leggings et les collants techniques de Damart

Pour revenir à la discipline du jupon ou pinaforing la pratique est devenue une forme rare et socialement inacceptable. Elle est devenue à la fois un sous-genre de littérature érotique ou toute autre expression de fantaisie sexuelle.

EN TERME DE PHOTOS (Pour vérifier les dires)

Avant 1900 il n’y avait pas encore de polaroïd (1948) ni de téléphone mobile et les photos n’ont réellement été accessibles au grand public (riche) qu’après 1888 avec Kodak. Il existe bel et bien quelques photos de jeunes garçons féminisés. J’en ai vu dans mes recherches et il est HORS de question que je les publie ou même les enregistre sur mon PC. Ces photos ont bien souvent été réalisées par des mamans bourgeoises jouant à la poupée avec leur gamin.

PAR CONTRE les dessins, gravures de discipline du jupon ou pinaforing sont beaucoup plus fréquentes. Mais pourquoi ?

Tout simplement parce que cela représente un intérêt fétichiste sexuel consistant à imaginer ou à reconstituer ces scénarios de punition.

Ces activités sont généralement fortement exagérées et sexualisées, y compris l'humiliation élaborée et la nudité publique. (Ils étaient moins pudiques à cette époque) Ils impliquent souvent que le mâle soit féminisé en une poule mouillée en présence évidement de féminine puissante (souvent une mère ou une tante méchante) ET devant d’autres filles, de préférence.

Cela a donné la petticoat discipline.

Un jeu de rôle pouvant inclure le fait d'être obligé de porter du maquillage, des chaussures et d'autres articles associés aux filles.

Nous en conviendrons, une tante furieuse après un gamin qu’elle punissait, ne devait vraiment pas avoir envie de le maquiller !

Il convient donc de ne pas confondre la discipline du jupon et le petticoat discipline ou toute forme de féminisation à but sexuel ou par besoin dans le cadre d’un « conflit » de genre pour un homme.

Et pour conclure en version hors sujet, il existe des femmes qui voudraient être « homme » et qui font tout pour se masculiniser. (Pas que les vêtements) Rien n’a encore était écrit sur la discipline du pantalon.

La «discipline par le jupon» repose sur l’adage suivant : d’abord changer la forme, l’esprit suivra. Partant du principe qu’être femme c’est d’abord être contrainte par des vêtements spéciaux à adopter certaines attitudes, les «féminisatrices» obligent leur sujet à enfiler des nuisettes, des jupons, des culottes et des lingeries MAIS CA, c’est à notre époque.

QUESTION BETE ET HUMOUR

Est-ce que maghreb et au Moyen-Orient les hommes qui porte la Djellaba* subissent la discipline du jupon ? (J'avais prévenu question bête et humour)

*Le terme DJELLABA vient du dialect arabe جلّابة (djelabah) qui vient du terme arabe littéraire gallaba ou gelibia, en rapport avec l’habit que portaient les gallab (marchands d’esclaves). La Djellaba est unisexe.

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